Miser sur les villes limitrophes
Par effet de contagion, les villes limitrophes bénéficient comme Pantin, Saint-Ouen et Aubervilliers bénéficient de cet élan. Dans cette dernière commune, les prix progressent. « Encore relativement bon marché, le m2 avoisine dans certains secteurs 4.200 € soit 20 % de plus qu’il y a 2 ans. On continue de prospecter sur ce territoire pour nos clients investisseurs car la ville, à terme desservie par le GPE, et devrait encore évoluer favorablement », affirment Lior et Raphaël Pardo, co-fondateurs d’ « Investir dans l’ancien ». Un peu plus éloignées mais sur le trajet du GPE, La Courneuve et Le Bourget pourraient se révéler des villes à fort potentiel. En 5 ans, leurs valeurs respectives n’ont augmenté que de 9 % et 15,5 %.
Dans le 92, Nanterre accueillera plusieurs disciplines, notamment à l’Arena, et disposera de deux nouvelles gares de la ligne 15 du GPE (La Boule et La Folie) et du RER E en 2030. En 3 et 5 ans, l’immobilier dans la préfecture des Hauts-de-Seine s’est respectivement adjugé 13,1 % et 19,5 %. Attractive, car à deux pas de La Défense et de Paris, cette ville en pleine métamorphose disposerait encore de potentiel pour se valoriser.
Dans le même département, des communes chères et plus résidentielles ayant déjà une forte notoriété comme Boulogne-Billancourt et Colombes affichent des prix déjà hauts qui pourraient être moins impactés par ce double effet JO et GPE. Même analyse pour Versailles dans le 78.