Dans sa dernière note d’analyse, Olivier Eluère, économiste au Crédit Agricole, évoque les facteurs négatifs (remontée du chômage, médiocre confiance des ménages, léger resserrement de l’offre de crédit ), mais aussi les éléments favorables. Selon lui, les facteurs structurels de soutien sont toujours présents. La démographie, les besoins pour la préparation de la retraite, et surtout « l’effet valeur refuge de la pierre, renforcé par la crise sanitaire et les turbulences des marchés sont toujours là ». Dès lors, il évoque pour 2021 des « prix en baisse assez mesurée, notamment dans les segments où les prix étaient surévalués (Paris, Bordeaux, Lyon, Nantes) ; mais pas de recul marqué, car la demande restera relativement élevée et l’offre demeure limitée ».
Selon le directeur scientifique de Meilleurs Agents, Thomas Lefebvre, « le marché pourrait évoluer dès cet été, mais le changement devrait être surtout perceptible en fin d’année, alors que les entreprises commenceront à rembourser les PGE et que l’économie ne sera plus sous perfusion. »